Peux-tu te présenter ?

Medhi Genet, 22 ans, j’habite à Mouilleron Saint Germain. J’ai fait mes études à l’IRSS de Cholet, où j’ai passé 2 diplômes. Il y a un an j’ai obtenu un diplôme d’éducateur sportif fitness. Puis, j’ai passé un diplôme sur la musculation et l’haltérophilie, d’où mon rôle actuel de préparateur physique au PVHB. 

Comment s’est passée ton intégration au sein du club, du staff et auprès des joueurs ? 

Je suis arrivé au club la saison dernière dans le cadre de mon stage de fin d’étude avec Victor Bernard (ancien préparateur physique de l’équipe). J’étais donc assistant préparateur physique toute l’année. Certains joueurs et membre du staff me connaissaient donc déjà. Pour les nouveaux, l’adaptation s’est faite rapidement. Au niveau de l’accueil au PVHB de manière générale, tout s’est très bien déroulé.  

Qu’est ce qui te motive en tant que préparateur physique ? 

Ce qui me motive c’est la progression du groupe et des individualités tout au long des séances d’entrainements. Le plus important pour moi est d’être toujours à l’écoute des gars, car il y a des jours avec et des jours sans. Je souhaite accompagner au maximum chaque joueur, en fonction de ce dont il a besoin. Il faut toujours se mettre à leur place. On dit souvent qu’un coach qui ne s’entraine pas c’est un imposteur. Donc il faut toujours montrer l’exemple, on ne peut pas donner un exercice à faire sans l’avoir testé soi-même avant. 

Quel rôle as-tu au sein de l’équipe en amont et pendant la saison ? 

Au sein de l’équipe, c’est la préparation physique des joueurs. Il faut préparer physiquement les joueurs aux contraintes de l’activité, pour éviter au maximum des éventuelles blessures notamment. Également, j’ai un petit rôle mental, puisque pour moi, le physique et le mental fusionnent. Je suis en perpétuelle discussion avec le staff médical et techniques pour faire évoluer au mieux l’équipe. Concernant la prépa, il y a le mois d’août mais aussi la phase de juillet avec une prépa individuelle. L’objectif est que les joueurs ne perdent pas toutes leurs aptitudes pendant cette pause. Ensuite, au début de la prépa en août on teste, pour voir les lacunes et points forts de chacun. Cela a pour but d’individualiser la prépa et les séances tout au long de la saison. Durant les matchs, je mène l’échauffement des joueurs. Un échauffement type, c’est une première phase de mobilité et étirements. Ensuite, phase musculaire et de mise en route. Puis la phase ballon que le capitaine prend souvent en charge. Avant d’aller au vestiaire pour le début du match, place aux gammes et activations. Pendant toute la durée du match, je suis là si les joueurs ont besoin de s’échauffer avant d’entrer sur le terrain. À la fin des matchs, j’accompagne ceux qui souhaitent faire des exercices de récupération. 

Peux-tu nous parler des différentes étapes de préparation ce mois d’août ?

Les grandes étapes de la prépa d’août sont d’abord les tests comme je l’ai dit précédemment. Lors des premières semaines de prépa, il faut impérativement créer des leviers de cohésion entre les joueurs. Les joueurs ne se connaissent pas tous, il faut donc créer des affinités. Avec le staff, nous mettons en place des jeux collectifs dans toutes nos séances même si le physique est toujours présent. Pour casser la routine de la prépa, nous faisons des activités dérivatives comme une sortie run & bike ou encore une séance de combat que le club de judo a dispensé pour nos joueurs récemment. Par équipes, les joueurs apprennent à collaborer mais aussi à se challenger, la compétition n’est jamais bien loin. 

Quels-sont tes principaux objectifs avec l’équipe pour cette saison ? 

Il y a les principaux qui sont de limiter au maximum les blessures. Les joueurs auront une séance de musculation en salle de spé hand, pour optimiser au maximum leur potentiel et minimiser les blessures. Mon objectif est aussi de faire évoluer physiquement les joueurs, j’ai vu l’évolution du groupe la saison dernière avec Victor. L’objectif commun au staff, aux joueurs et au club c’est de faire le meilleur résultat possible au classement N1. 

Une anecdote à ton sujet pour que la FURIA te connaisse un peu mieux ? 

J’ai été assistant préparateur physique d’un stage de handball où il y avait uniquement des joueurs néerlandais. Parfois, ils ne comprenaient pas ce que je disais, alors je me baladais avec Google Traduction pendant les séances. 

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