Vincent Godard, vice-président et responsable de la commission partenaire nous partage les rouages de l’économie du PVHB.

1 – Peux-tu te présenter ainsi que ton rôle au sein du club ?

Je m’appelle Vincent GODARD, j’ai 50 ans cette année. Je suis marié et père de deux filles. J’habite à Pouzauges depuis mon enfance. Professionnellement, je travaille pour une entreprise Suédoise fabriquant des outils de coupes pour l’usinage. Notre segment le plus important est l’aéronautique. J’y occupe la fonction de responsable des grands comptes internationaux (SAFRAN et AIRBUS) et les comptes clés pour le marché Français.

Mon rôle au sein du club est de m’occuper et de développer nos relations avec nos partenaires institutionnels et privés. Je recherche également des logements pour nos joueurs et salariés à l’intersaison. Je suis également le tuteur de Léa Cousin dans sa formation de Master en management du sport du fait de mon expérience en management et dans les relations commerciales. Également, nous préparons la salle à chaque rencontre et parfois je remplace Denis au micro pour l’animation. Je suis multi-tâche comme beaucoup d’entre nous.

2 – Depuis combien de temps es-tu présent au club ?

Je suis au PVHB depuis 8 ans. Lorsque j’ai choisi de mettre en pause mes fonctions de conseiller municipal et de vice-président de l’OMS, Fabienne et l’équipe dirigeante m’ont demandé d’intégrer le bureau. J’ai accepté, car le défi de développer un réseau de partenaires m’intéressait beaucoup.

3 – Pourquoi t’investis-tu en tant que dirigeant et vice-président ?

Je m’investis tout d’abord pour permettre au club de se développer, mais ce qui m’anime le plus, c’est d’aider le club à donner du plaisir à tous les spectateurs et joueurs entrant à l’Étoile. C’est très émouvant d’entendre le public vibrer le soir de match. En tant que vice-président, nous avons l’opportunité de monter des projets comme les panneaux LED qui donnent un cachet à la salle. Ils nous permettent de développer notre offre commerciale. Nous discutons également de la politique sportive, des équipes de jeunes. Puis, nous passons du bon temps, nous rigolons bien tous ensemble. C’est aussi une parenthèse dans la semaine et cela nous permet de décompresser avant de stresser les soirs de match.

4 – Comment s’organise la commission Partenaires et les offres du club ?

La commission Partenaires s’organise autour des membres actifs qui la compose ainsi que de Léa. La commission se réunie tous les deux mois. À chaque match, la commission est très présente pour l’accueil des partenaires, la mise en place de la salle partenaires, la disposition des panneaux publicitaires, et le fonctionnement des LED, pas seulement lors des matchs N1. En effet, c’était notre volonté d’offrir aux plus petits le plaisir d’évoluer dans une salle qui est dans la même configuration que l’équipe fanion. Ainsi, à chaque match nous assurons l’accueil de nos sponsors.

L’organisation est bien huilée et chacun à son rôle. Lors de nos réunions nous faisons des propositions d’offres commerciales, nous planifions les soirées partenaires. Nous recherchons aussi des nouveaux mécènes pour donner au club les moyens financiers. Les offres ont été proposées et discutées en commission avec l’aide de tous, sur l’impulsion de Léa cette année. Les offres sont variées pour permettre à chaque entreprise d’avoir un pack à la mesure de leurs moyens. Du ballon du match au logo sur le maillot de la N1, il y en a pour tout le monde. Nous devons satisfaire plus de 100 partenaires. Cette saison et la prochaine, nous augmentons nos offres autour de prestations d’hospitalités pour nos sponsors qui souhaitent organiser des soirées privées notamment. Enfin, nous allons permettre à nos partenaires d’organiser des événements de type team building autour du hand, mais pas seulement.

5 – Comment définirais-tu le réseau partenaires du PVHB ?

Le réseau partenaires, c’est avant tout un réseau qui est à l’image du club et en accord avec nos valeurs. Les entreprises viennent pour la plupart spontanément car l’ambiance est sympathique. Nous essayons aussi la mise en relation de chacun pour qu’ils retrouvent également des synergies entre leurs activités. L’ambiance lors de nos trois soirées spéciales est toujours agréable. La présence des joueurs est également importante et chacun participe.

6 – Pourquoi devenir partenaire du PVHB ?

Premièrement, c’est un moyen de développer son image et de participer à la vie sportive locale. Aider un club de sport est toujours rentable pour les entreprises car rendre un cadre de vie agréable pour ses salaries c’est aussi les attirer et les conserver dans un contexte professionnel tendu sur les recrutements et le logement. Si l’ensemble de la population est bien dans son environnement, elle n’a pas l’envie d’ailleurs. Le sport, est un divertissement phare à Pouzauges et sur notre territoire. Aujourd’hui, la communication est importante sur les réseaux sociaux notamment. Nous essayons de relayer à travers ces moyens, les informations de nos sponsors à nos plus de 11000 abonnés. Nos offres commerciales digitales permettent de communiquer à travers le PVHB. C’est l’assurance de couvrir un large éventail de personnes.

7 – Peux-tu nous raconter ton plus beau souvenir au PVHB ?

Mon plus beau souvenir est assurément le match de Floirac lorsque nous sommes montés, c’était la folie à l’Étoile. Communion avec le staff, le public et une pensée à ceux qui ne sont plus là.

8 – Que dirais tu aux supporters ou parents qui hésiteraient à franchir les portes du bénévolat à l’Étoile ?

Je dirai que la critique est facile et que l’art est difficile. Lorsque nous sommes à l’intérieur et quand je vois l’investissement de chacun, c’est un truc de dingue qu’une petite ville comme la nôtre puisse avoir un club aussi dynamique et une équipe fanion à un tel niveau. Être bénévole, c’est donner un peu de son temps pour les autres et passer de consommateur à acteur. Chacun a son degré d’investissement, mais peu importe l’important est de participer.

Pour terminer, il y a de belles rencontres avec des personnes de tous les milieux et avec des compétences variées et indispensables. C’est ce que j’adore, nous avons tellement à apprendre des uns des autres.

Vie du club