Suite au départ de son frère Mathieu, Simon BRAUD est devenu le capitaine de l’équipe de Nationale 1 pouzaugeaise. Il nous livre ses impressions de ce début de saison.


Peux-tu nous expliquer ton rôle de capitaine dans l’équipe ? Comment motives-tu ton groupe ?
Le capitaine, c’est le lien entre les joueurs et le coach et le club en règle générale, s’il y avait des choses particulières qui devaient se passer. Pour motiver le groupe, j’essaie d’être positif et de montrer l’exemple au quotidien à l’entraînement, que ce soit dans la rigueur comme dans la présence. Ensuite, en match, ce n’est pas forcément montrer l’exemple en étant bon comme joueur, mais plutôt être irréprochable sur tout le reste, dans l’investissement. J’essaie d’être positif au quotidien et sur les matchs, mais c’est parfois difficile vu mon tempérament initial.

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Simon Braud et la mascotte Marguerite

Comment analyses-tu ces trois premières journées de championnat ?
Le premier match a été une bonne surprise. Il nous met en confiance et récompense notre bonne préparation intensive d’un mois et demi. Ce match fait du bien à tout le groupe mais en même temps nous donne un peu trop de confiance. Derrière, on perd à Cesson d’un but alors que pour moi, c’est un match que l’on aurait dû gagner vu le contexte : des joueurs majeurs de Cesson étaient absents. On aurait dû saisir l’occasion, les battre au lieu de perdre d’un but. Surtout que l’on était devant à la mi-temps. Puis, le dernier match, on n’y était pas. On croyait qu’on y était sur les deux premiers. Ça a été un bon rappel à l’ordre pour dire à tout le monde que l’on n’est pas au niveau N1 naturellement. On se doit de travailler encore plus pour rester au niveau N1 toute l’année.

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Quel est ton discours à ton équipe et au public pour rebooster les troupes ?

C’est seulement le début de la saison, on fait trois matchs, on n’est qu’au mois d’octobre. Si je ne me trompe pas, il reste 18 matchs, c’est énorme. Venez nous encourager dès que vous pouvez à l’Étoile. N’hésitez pas à apporter vos tambours et faire du bruit.
Pour les gars, ils le savent déjà, c’est le début de l’année. On aura tout le temps pour bien travailler à l’entraînement. Il reste des matchs en nombre. Et le premier c’est samedi contre Billère, encore un centre de formation. On se doit de gagner devant notre public.


Peux-tu nous faire un tour d’horizon de vos prochains adversaires ?
On joue donc Billère à domicile. C’est un centre de formation. On va bien bosser cette semaine pour pouvoir gagner devant notre public. Ensuite, on a un déplacement très compliqué chez une équipe que l’on connaît et qui nous connaît par cœur : Lanester. C’est une équipe qui est en Nationale 1 depuis des années. Ils maintiennent un niveau de jeu énorme, en restant en haut du tableau et quels que soient les joueurs. Le groupe a été bien renouvelé cette année, mais on voit par leurs premiers résultats qu’ils sont bien présents. Lanester va donc être un match très compliqué. Il sera sûrement aussi revanchard de l’année dernière où on s’était imposé. Ensuite, Gien ça va être l’inconnu. Ça fait très longtemps que l’on n’a pas joué contre eux. Je crois que l’on n’a jamais joué contre eux en seniors en Nationale. Ce sera de la découverte. On voit qu’ils font de très bons résultats pour ce début d’année. On s’attend donc à un match très compliqué à domicile. Mais, si on reste dans notre logique, on doit s’imposer à la maison. On n’aura pas le choix, il faudra faire un bon match.

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